Nelly-Ève Rajotte is a professor at the School of Design at UQAM, where she leads the Moving Image and Sound Design research axis. A visual and media artist, her practice engages time-based media, moving image, sound, immersion and the experiential dimension of perception, explored through performance and installation. Her research-creation focuses particularly on non-human modes of landscape capture, using LiDAR, biosensors, artificial intelligence, and robotics, while examining the sensitive entanglements between technology, the body, and the environment. Her works, recognized for their immersive and monumental presence, challenge conditions of reception and open new forms of perceptual otherness. In Quebec, her projects have been presented at the Musée d’art contemporain de Montréal (MACM), the Musée d’art de Joliette (MAJ), Fonderie Darling, Occurrence, Clark, Optica, and Circa. Internationally, her work has circulated in festivals and events such as MUTEK (CA, JP, MX, AR), the International Festival of Films on Art, the KIKK Festival (Belgium), Transmediale (Berlin), ISEA, Lab30 (Germany), and the International Short Film Festival of Berlin.<br>Her upcoming exhibitions include solo presentations at Contemporary Calgary (CA) and Emerson Contemporary (Boston, US) in 2026. Her works are part of several public collections, including that of Hydro-Québec.

SIDUS Mapping

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Dans le cadre du Festival Regard sur le court métrage, l’artiste Nelly-Ève Rajotte présente
Sidus, une oeuvre vidéographique architecturale inspirée par le lieu même, l’Hôtel Chicoutimi. Sa
démarche est basée sur la disparition, l’éphémère, l’intemporel et le mouvement et nous
transporte comme le passager vers des univers fragilisés, risqués par des effets de
juxtapositions accompagnés de modulations. Les angles de l’architecture présentent subitement,
par l’oeuvre de l’artiste, une surface vivante et éclatée. Nelly-Ève compose des paysages
urbains, repensés, déconstruits puis rebâtis dans un esthétique formel progressif. Elle
métamorphose l’endroit en un lieu de passage format monumentale. Les glaneurs reconnaîtront
des codes qui leur seront familiers à travers des images floues et rythmées. On aura
l’impression d’une ouverture créant une brèche où l’on verra apparaître des spectres d’une autre
urbanité vers d’autres lieux. Gare, transit, autoroutes, structures précaires et évanescentes qui
s’effondrent, qui disparaissent et qui se succèdent les unes, les autres.

De concert avec le Centre Bang de Chicoutimi, le Festival REGARD sur le court

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